Les Ambrogiani, une famille de peintres !
Ils se référaient à leur père qui s’était mis à peindre sous le coup d’une pulsion irrépressible. Et qui s’étonna que ses fils fissent carrière d’artiste ! Leur période de production couvre un demi siècle de parcours pictural; Une période féconde qui couvre à peu près l’épopée de Rive-Neuve et du Péano. Elle a suivi le mouvement des pionniers du siècle précédent qui avaient fait reconnaître l’apport des Provençaux dans le bouleversement complet des données de l’art de peindre. Leur traitement de la lumière propre à la Provence reste unique et exemplaire encore aujourd’hui. Avec les Ambrogiani, il fut complété par un travail dans la matière même, en force et en technique. Plus encore, ils parvinrent à dépasser les limites de la région, puis du marché parisien, pour déboucher sur le plan international. J’ai connu les trois frères dans mon adolescence, sur la Canebière et voyant le travail accompli il me reviens en mémoire leur différence de personnalité, Pascal plus concentré sur son sujet et jaloux des chromatismes ;
André Alauzen di Genova
(un tableau de Toussaint) Toussaint plus désireux de structurer, de « monter » le tableau avant sa mise en couleurs.
Grâce aussi à l’extraordinaire pouvoir médiatique de Pierre, figure et image en même temps, comparable à son pouvoir d’expression dans la couleur- matière. Il a dit un jour qu’il voulait peindre avec les couleurs du soleil sans se douter qu’il traçait ainsi le blason du peintre provençal.